vendredi 15 février 2008

je doute ....

La créa du jour ...

une journée pleine de doute ,peur de ne pas faire les bons choix ,mais aussi la peur de regretter ,je vous avez prévenu c'est un sérieux bordel dans la tête de miss k ...
alors ce soir une question à laquelle j'aimerai que vous répondiez aussi ...

il faut souffrir maintenant pour être heureux aprés?

ou

il faut ne pas souffrir du tout pour n'être jamais complètement heureux ?

Plus je tends à construire ma vie autour de ma réussite professionnelle ... plus je me demande si c'est vraiment ce dont j'ai envie ... je sais bien qu'en pleine création d'entreprise les doutes et les peurs font partis du lot quotidien ...
Mais après quoi je cours ???

9 commentaires:

MISTER GAARA a dit…

A ce "doute", qui depuis des lustres nous tracasse, comme disait Bouddha
"Il faut douter du doute.
Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire" ;ou encore Aristote, qui disait "L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit."
alors, toi si tu doutes,comme tous ces "Grands", c'est une preuve de ta grande sagesse ...Et te connaissant un tout petit peu, femme d'action, de dévouement,et pile électrique ( le mot est faible) comme tu es,je veux bien inverser ma sexualité si un jour tu rates ce que tu entreprends...Il y a des jour ou on doute,c'est normal,mais tes amis sont/seront là pour te transmettre dans ces moments là l'énergie que tu auras besoin.Alors je ne te dirais même pas merde car j ai confiance en toi,et d'autres aussi...D'autre aurait bien besoin de plus de chance ds l'avenir proche, pour en cité qu'un je pense à l'UMP...LOL. Et pour finir je te dirai seulement :"Si on commence avec des certitudes, on finit avec des doutes. Si on commence avec des doutes, on finit avec des certitudes."
ps: alors tu ne veux tjs pas me dire ou se trouve ce fameux lieu... Tu pourrais au moins nous donner 1 indice par semaine, comme à la chasse au trésor. Bizouille La Belle

Pico a dit…

Hep hep! Un revenant sur ce blog! Ma très Chère Kim, je te parle en étant moi même en situation de doute...

J'entame un déménagement (retour au pays) après trois ans de tentative d'implémentation dans une ville plutôt difficile et malgré tout, la perspective de retrouver une stabilité et des gens proches me fait douter. Bref, si tu as lu/vu Le retour du Roi, j'ai un peu l'impression de faire mon retour à la Comté.

Malgré tout, ce qui m'empêche de baliser et de tourner en rond au lieu de faire ce que j'ai à faire, c'est que je pense dur comme fer (trop de faire dans cette phrase) que nous sommes aussi ce que nous faisons.

On s'accomplit par nos actes et ce sont ceux là qui déterminent aussi ce que nous sommes amenés à devenir, une sorte de symbiose sans laquelle nous restons un postulat, rien de plus.

Après, que cela soit une quête du bonheur ou pas, aucune idée si c'est lié. On pourrait en débattre pendant des jours entiers. Mon point de vue c'est qu'on est pas en vie pour avoir le cul posé là où on nous a largués. Si rien n'avance parce qu'on reste limité à nos petites frontières (géographiques, sociales ou mentales), on finit par s'enterrer.

Et en ce sens, je crois pas que la question de savoir où tu va est très importante, du moment que tu stagne pas. Le principe est plutôt de se demander comment tu y va. Ca c'est plutôt crucial. Faut juste savoir quel est ton bagage, qu'est-ce que tu amène dans ta ptite aventure avec toi...

Le reste appartient au futur et à moins que tu aies des dons de voyance, il va t'être très difficile voire impossible d'y répondre. Donc pas la peine de se prendre trop la tête là dessus.

Pollock a dit…

Tu t'inquiètes c'est que tout va bien. Moi aussi en devenant free lance et en abandonnant mon confort de salarié, j'ai eu des doutes et des nuits blanches. Mais, même si je ne suis pas encore tout à fait rassuré, je sais que c'était la bonne décision. Des regrets, peut être un jours, des remords certainement jamais.
Courage

Anonyme a dit…

Je pense qu'il faut souffrir et savoir souffrir pour accéder au bonheur, aussi illusoire soit-il. Car en souffrant l'on meurt de la petite mort, celle de tous les jours ceci afin d'accéder à une nouvelle naissance, libéré de tout. Mais je suis persuadé que la souffrance psychologique n'est qu'illusions car avec la force du mental l'on peut faire face à tout, guérir de tout. La vie est un combat et la règle n°1 est de ne jamais rien lâcher.

loftboutik a dit…

que c'est bien ecrit ! Entièrement d'accord...

J'ai flâné pour vous a dit…

ouch… dans le même état que toi, à peu de choses pres… il semblerait qu'après la pluie, le soleil… alors?

Anonyme a dit…

Petit 1 : Après tout ce que tu as déjà vécu tu devrais savoir que la vie n'est qu'une suite de souffrances... C'est d'ailleurs ce qui nous permet d'apprécier à leur juste valeur les moments de joie et de bonheur qu'on est également (et heureusement) amenés à vivre.

Petit 2 : L’essentiel c’est que tu ne perdes jamais de vue qu’un travail doit rester un travail et que même si financièrement il nous fait vivre, il ne fait pas notre vie… Il va donc te falloir, non pas construire ta vie autour de ton travail, mais réussir à trouver le juste équilibre qui te permettra de concilier au mieux ta vie de femme, de maman et de patronne !!!

Petit 3 : Si tu n'avais aucun doute sur ton projet professionnel, je ne t'aurais jamais suivi... Les gens trop sûr d'eux sont souvent imbus de leur personne. Ils se croient supérieurs aux autres et négligent l’avis ou les conseils que peuvent leur apporter (de part leur le vécu et leurs expériences) les personnes qui les entourent. De plus ce sont souvent de très mauvais patrons (Tu es bien placée pour le savoir, pas vrai ?)

Petit 4 : Question existentielle en réponse à la tienne, dans la vie courrons nous tous après quelque chose ou ne courrons nous pas tous pour fuir quelque chose ?!

Et petit 5 : Maintenant va falloir te débrouiller toute seule avec ça, comme tu l’as toujours fait et comme on le fait tous :-)

Anonyme a dit…

C'est la finalité qui compte pour moi.

Je préfère crever que de vivre une vie mièvre, tiède sans saveur.

Si ça exige un peu de souffrance aujourd'hui, je l'accepte. D'ailleurs au moment où je t'écris ...

Anonyme a dit…

tu cours apres TON bonheur tout simplement! comme nous tous